" LES VILLAGES AERIENS" Installations dans le paysage

Août 2017  Abbaye de Silvacane, dans le cadre du festival de piano de la Roque d'Anthéron (13)

Site du lavoir de l'Abbaye

05-2015 L'Aiguebrun (Luberon), dans le cadre de "Silencio", d'Agnès Varda, club privé voué aux communautés créatives

CHATEAU DE BOSC (Gard): "ORCHIDEE" - Dans le cadre d'un exposition de sculptures monumentales - du 24/05 au 11/11/2014.

 

 

Juillet 2014

Une retrospective des installations (2002-2013), à la Galerie des Paysages, à Avignon, du 8 au 31 juillet 2013, durant le festival d'Avignon.

Les gorges de l'Allier - 2006
Chelles - 2002

L'origine des "Villages aériens"  découle d'une analogie avec un habitat effleurant, léger, éphémère, aléatoirement nomade.

 

Il a pour but de permettre de se rêver physiquement dans cette situation décollée du paysage.

 

A terme, il n'est d'ailleurs pas exclu d’aboutir à de véritables habitats découlant de cette démarche.

Martinique, Ilet Pelé - 2005

 

Je déploie dans le paysage des structures à l'échelle de celui ci.

 

Les points d’appui au sol minorés.

 

S'ensuit un décollement, un mouvement aérien, de forme organique, par opposition à un ancrage profond et statique.

 

 



Martinique, Ilet Pelé - 2005
Martinique, Ilet Pelé - 2003

Ces installations vont donc à l'encontre des actes constructifs « fondés ».

 

D'où la recherches de points d'appuis discrets, n'infligeant pas de traces perennes au lieu.

  

 

Sur l'exemple ci-contre, les points de tire hauts en bambous sont complétés par la simple force permanente de l'alizé.

Et le vent crée aussi une vibration sonore de la toile/filet 

 

 

Installation nocturne, lagon du François, Martinique - 2004
Chelles - 2005

 

Les éléments de ces installations sont dimentionnés et sélectionnés pour pouvoir être déplacés et assemblés par un seul homme.

 

Il n'y a pas d’assemblage des bambous autres que la tension des cordes et des toiles : ils restent distants, jamais emméles, jamais imbriqués.