François Villais, à l'origine des "Villages Aériens", est architecte et plasticien land-art.
Il vit et travaille à Avignon, dans la singularité de l'intra-muros.
Il fait également vivre un lieu d'exposition et d'expression: la "Galerie des Paysages", voué aux porteurs d'expressions concernés par le rapport au paysage.
Les "Villages Aériens": le parti pris de la légèreté
Ces installations n'infligent rien de durable au paysage
Elles viennent peupler un site: un lagon, un ponton, un parc de scupture, une forêt, une marée, un lieu sacré, une singularité en ville
Ou dialoguer avec un festival, une pièce de théatre, une chorégraphie, une résidence d'artiste
Ce sont des monuments infondés, éphémères, éffleurant le sol, en politesse avec celui-ci
Volumes où l'on se projette et se rêve, et où, dans certain cas, l'on se glisse fugacement, dans le contact envelloppant des toiles, qui protègent, mais n'emprisonnent.
Parois diffuses, poreuses, diaphanes.
L'on y aspire le lieu, l'on y expire son être.
Sous-jacent, mon hostilité en regard des droits que l'on se donne communément vis à vis du sol.
Couramment utilié pour ces installations: des bambous géants ( de 4 à 10m) , des jerseys (jusqu'à 100m), des toiles lycra. Chaque élément est suffisamment leger pour être dressé par une seule personne. Tous comme mes tensions de haubanage, qui n'exèdent pas la force d'une homme.
"La vision du monde de Robinson réside exclusivement dans la propriété (…) tout lecteur sain rêve de le voir (Vendredi) enfin manger Robinson" (Gilles Deleuze - Cause et raison des Iles désertes)